samedi 22 juillet 2017

Un grand cri pour la planète...









Nous avons quitté Longyearbyen avec un temps magnifique et le désir ardent de retrouver les paysages somptueux des glaciers. L'objectif, dans un premier temps, est de profiter un peu de cet immense fjord, nommé Isfjorden, avant de monter encore et toujours plus Nord.

Nous avons trouvé un petit coin de paradis. Une petite baie aux pieds d'immenses montagnes, avec, comme souvent ici un glacier au fond qui crache ses glaçons. L'endroit est beau et le temps parfait. Nous avons eu la visite d'un renne, venant brouter les quelques mousses qui arrivent à pousser sur les cailloux puis celle d'un renard arctique intéressé par les poussins de quelques oies bernaches.

La nature dans toute sa splendeur...


Oui, mais la nature, fragile et vulnérable.





L' objectif de ce voyage est aussi de sensibiliser nos enfants à la richesse du monde et à l'impérieuse nécessité de le préserver.




Malheureusement, l'occasion nous a été donnée d'illustrer avec stupeur les conséquences dramatiques de notre société de consommation à outrance sur les endroits les plus reculées de la planète : comme toutes les plages du monde, la plage de notre petite baie est encombrée de déchets plastiques... Quant au glaciers, d'année en année, ils reculent de façon spectaculaire,  nous le constatons grâce aux cartes marines car nous pouvons naviguer aujourd'hui là où le glacier se trouvait il y a encore quelques années. Dans l'Arctique, que nous touchons du doigt, la banquise a perdu 40% de sa surface en 40 ans. La baie de Longyearbyen, autrefois prise chaque hiver dans la glace reste navigable toute l'année depuis 4 ans. Même en plein hiver, plus de banquise dans ce Fjord.

Nous savons déjà tous cela, mais il est bon de se rappeler encore et toujours que le seul et unique enjeu de notre humanité est le défi de la préservation et du partage des ressources, car la fonte des glaciers du Spitzberg et du Groendland due à l'activité intensive des pays industrialisés impacte directement le paysan du Bangladesh ou le pêcheur des Maldives.

















Ce jour là, à Tempelfjorden, tous les 4 sur Mowgli, nous avons refait le monde.

Un monde beau comme tel qu'il est sous nos yeux, mais plus propre, plus tolérant, plus équitable...

La cabane où le trappeur Hilmar Nois à passé 50 été et 39 hivers avec sa femme